La saisie immobilière est une procédure d’exécution forcée tendant au paiement du créancier par la vente judiciaire d’un bien immobilier appartenant à son débiteur.
C’est une procédure particulièrement exigeante, imposant des délais stricts pour la réalisation des différentes étapes. Il est indispensable de vous entourer de professionnels rigoureux et compétents pour vous accompagner.
Cette procédure est l’une des spécialités de notre étude.
Toute saisie immobilière impose au créancier d’être en possession :
La délivrance du commandement entraine également saisie des fruits de l’immeuble : si celui-ci est loué, les loyers normalement versés au propriétaire sont saisis.
A l’expiration du délai de 8 jours ouvert par la délivrance du commandement de payer valant saisie immobilière, l’huissier de justice dresse un procès-verbal de description des locaux saisis.
Il conviendra ensuite de procéder à la publication du commandement valant saisie dans les deux mois suivant sa signification, puis de délivrer une assignation devant le Juge de l’exécution à l’audience d’orientation dans les deux mois suivant la publication du commandement.
L’audience d’orientation se déroule devant le Juge de l’exécution :
La vente forcée est automatiquement ordonnée lorsque le débiteur n’est ni présent ni représenté par un avocat à l’audience d’orientation.
Le bien devant être vendu fait l’objet de visites, sous la surveillance de l’huissier de justice, qui les organise.
Le juge fixera alors une date d’adjudication comprise entre deux et quatre mois suivant sa décision, et l’annonce de la vente forcée fait l’objet d’une large publicité.
Les enchérisseurs devront consigner entre les mains de leurs avocats une caution bancaire ou un chèque de banque représentant 10% de la mise à prix.
Faute d’enchère, le créancier poursuivant est déclaré d’office adjudicataire pour le montant de la mise à prix, frais de procédure en sus.